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Portrait de Marie Caillerie, Directrice de NauticaLex

Ayant quitté Londres récemment pour me réinstaller en France, j’ai créé ma société de conseil/expertise, NauticaLex, pour le secteur maritime. Mes missions sont très variées : de l’accompagnement dans l’application ou la compréhension de la réglementation maritime, en passant par de l’aide à la rédaction technique, jusqu’à la création de formations pour répondre à des besoins techniques spécifiques. Anglophone passionnée, je fais aussi de la traduction technique. Arrivée à Nice en 2020, entre 2 confinements, je n’ai pas encore développé mon réseau sur place, je travaille donc surtout pour des acteurs anglo-saxons du maritime.

Un parcours étudiant très diversifié et ouvert sur l’international

Mon parcours étudiant ? Bac Scientifique (sans conviction car plutôt littéraire de nature !), puis Ecole Nationale Supérieure Maritime (ENSM), et quelques années plus tard, licence d’anglais et master de droit maritime.

D’officier de marine marchande à diverses fonctions entre Paris et Londres

Navigante pendant une dizaine d’années pour des compagnies françaises puis anglaises, j’ai ensuite gravité autour de Paris, Londres et de l’Organisation Maritime Internationale (OMI). J’ai occupé diverses fonctions au sein de l’OMI, des sociétés de classification, organismes de formations anglais. J’ai fini ma carrière londonienne comme représentante permanente de l’Administration du pavillon des Bahamas auprès de l’OMI.

Etre une femme dans le maritime : parfois un combat, parfois une chance exceptionnelle

C’est donc à 18 ans que j’ai rejoint le monde maritime, côté marine marchande, en intégrant l’ENSM. Et ce alors que je n’y connaissais pas grand-chose…mais je suis vite devenue accroc ! Être une femme dans ce milieu s’apparente parfois à un combat, parfois à une chance exceptionnelle.

En 20 ans, les choses ont changé mais je regrette que les femmes restent très minoritaires, notamment dans les instances décisionnelles. C’est ce manque de parité qui est parfois fatigant, un peu lourd à porter pour les femmes qui se retrouvent souvent en nombre très restreint dans des assemblées masculines. Les possibilités d’évolution dans l’économie bleue sont, à mon avis, exceptionnelles, et il ne faut pas hésiter à se laisser porter par ses passions. Dans mon cas, c’était l’anglais, et être bilingue m’a offert des opportunités superbes. Depuis une dizaine d’années, le « verdissement de l’économie bleue » me passionne également et j’y vois de nombreuses possibilités professionnelles.

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