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Portrait d’Elsa NICOL, dirigeante et co-fondatrice de la société Falco

« Je suis reconnaissante et fière d’être devenue, au gré des opportunités, une « femme du maritime » ». C’est ainsi qu’Elsa NICOL résume son parcours.

Elsa est aujourd’hui dirigeante et co-fondatrice de la startup  Falco (Wattson Elements), créée en 2019 et dédiée à des solutions connectées pour les ports de plaisance.

Celle qui a démarré sa carrière en tant qu’ingénieure en mécanique, diplômée de l’Insa (Institut National des sciences appliquées) à Lyon, s’oriente très vite vers la gestion de projet.

Direction la Californie

Elsa intègre Cobham Satcom, qui développe des terminaux pour la communication satellite en mer. Cinq ans plus tard, manager en charge de la gestion de projet et ingénierie, elle décide de revenir en France. C’était en 2015. Elle devient alors référente de la gestion de projet pour le groupe Cobham, en Europe et aux Etats-Unis. Après 3 ans à coacher des équipes et des exécutifs sur leurs projets, l’envie de pousser plus loin sa démarche, alliée à des rencontres déterminantes avec ceux qui deviendront les co-fondateurs de Falco à ses côtés (Keoma LAGUNA, Thomas WATTEYNE et Olivier LAPORTE), la décident à ouvrir ce nouveau chapitre de sa vie professionnelle. Et c’est ainsi qu’en 2019 démarre officiellement « l’aventure Falco ».

De la mécanique à l’aérospatial en passant par le maritime et l’entrepreunariat : l’habitude d’évoluer dans des secteurs dits « masculins »

Depuis le début de sa carrière, Elsa a l’habitude d’évoluer dans des secteurs traditionnellement masculins : mécanique, construction, défense, aérospatial, maritime. Une caractéristique qui vaut aussi pour l’entrepreunariat.

S’efforcer d’être « one of the guys »…jusqu’à cultiver sa différence

Si au début de sa carrière, elle s’efforçait d’être « one of the guys », Elsa est désormais convaincue qu’il est important de cultiver sa différence. Une démarche qui a valeur d’exemple pour ses deux petites filles, « à qui il est important de montrer que l’on peut très bien exercer ces métiers en restant femme. C’est aussi une manière d’apporter une diversité, qui enrichit le milieu professionnel dans lequel on se lance ».

« Je suis loin d’être une pionnière, mais j’essaie de tenir ma place, à mon échelle », conclut la dirigeante de la société Falco. Et de souligner combien le secteur maritime est riche en rencontres de femmes et d’hommes admirables, tant sur le plan professionnel que d’un point de vue humain !

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